Les communes Muha, Mukaza, et Ntahangwa de la mairie de Bujumbura sont préoccupées par la mitigation des effets de catastrophes naturelles qui s’abattent sur la ville de Bujumbura. Lors des ateliers de formation et de sensibilisation tenus du 27 au 30 mars 2019 sur la gestion de catastrophes. Les membres des plateformes de ces communes ont pu déterminer les sites qui pourraient servir de relocalisation des victimes de catastrophes. Cette décision a été prise après la mise à jour du Plan de contingence de chaque commune, et les exercices sur le plan d’évacuation et la mise en œuvre de l’approche MIRA, qui permet de compiler les besoins en urgence secteur par secteur ainsi que l’alerte précoce.
Pour le chargé de la réponse aux urgences à la Croix-Rouge du Burundi, un message sur l’alerte précoce transmis en temps réel a plus d’avantages. C’est entre autres la prise de conscience d’une catastrophe qui peut arriver, la bonne préparation comme la formation des équipes de réponse ainsi qu’ une bonne mobilisation des ressources en terme d’assistance. Vénérand Nzigamasabo l’a déclaré lors de ses exposés sur le système d’alerte précoce.
Cependant, la mise en œuvre du plan de contingence fait face à certains défis. C’est notamment l’occupation de certains terrains à hauts risques sans consentement des services de l’urbanisme et la méconnaissance de la population par rapport aux moyens de protection des canaux d’évacuation existant.
Pour une gestion de catastrophes effective, les membres des plateformes de ces communes urbaines se sont engagés à organiser des séances de sensibilisation intensives sur la réduction des risques de catastrophes.
En marge de ces ateliers, ils ont visité le quartier Kuwinterekwa de la commune Ntahangwa où on observe des destructions massives des maisons d’habitation dues à la fissuration de la colline. Un phénomène qui inquiète plus d’un. Ils ont également visité le ravin de Gihosha qui menace les habitations environnantes.