POUR L’INTEGRATION DE L’ACTION ANTICIPATOIRE DANS LA REDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHE

La Croix-Rouge du Burundi en collaboration la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge a organisé du 21 au 22 Décembre un atelier de réflexion sur les actions anticipatoires à mener en vue d’atténuer les chocs liés au phénomène d’El Nino. Ont participé différents partenaires dont l’IGEBU, le FICR, l’OIM, le PAM, l’administration municipale et la Plateforme Nationale de Prévention et Gestion des Risques des catastrophes.

Etienne Ndikuriyo, Directeur des Relations publiques au sein de la Croix Rouge du Burundi a dans son mot d’ouverture signifié aux participants qu’ils vont débattre sur les risques liés aux changements climatiques tels les inondations, les vents violents, les pluies diluviennes, les glissements de terrain, les épidémies, … auxquels le Burundi est régulièrement exposé. Il a rappelé que les prévisions annoncées par l’IGEBU montrent que le pays vit le phénomène El Niño. D’impacts importants ont été déjà enregistrés depuis le mois de Septembre de cette année et des milliers de personnes ont été affectées, les moyens de subsistance et matériels ainsi que les infrastructures sociales ont détruits. Selon lui, ce sont ces participants qui subissent ces catastrophes et qui doivent prendre des mesures pour anticiper, faire face, atténuer le choc pour bien se relever. « C’est dans ce contexte que le Mouvement International de la Croix Rouge et du Croissant Rouge a initié l’approche Action Anticipatoire pour inverser la tendance », a-t-il indiqué.

Oswald Nahimana, Coordinateur en charge de la Résilience Environnementale à la CRB argumente dans le même sens. Selon lui, l’A.A est une réponse plus rapide, plus efficace, et plus digne qui permet d’agir avant l’apparition d’un choc prévisible pour sauvegarder des vies et des moyens de subsistance, ainsi que pour réduire les souffrances, les pertes et les dommages humains. Il a expliqué qu’il est inacceptable de continuer d’attendre que les dangers affectent les communautés au lieu d’agir avant que les besoins humanitaires ne se manifestent étant donné la disponibilité grandissante des informations sur les risques et les prévisions.

Lieutenant-colonel de police Gilbert Habonimana, Coordinateur municipal adjoint de la protection civile et gestion des catastrophes se range à l’avis du précédent. Il a souligné qu’un bon système d’alerte précoce appuyé par une bonne communication permet de sauver des vies humaines, d’initier à temps des actions de préparation et de mitigation, de prévention et de réponse. Pour y arriver, il a recommandé qu’il y ait un engagement et une implication des autorités administratives à tous les niveaux, des acteurs humanitaires, des acteurs de développement et des communautés à haut risque.

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