En partenariat avec la Croix-Rouge du Burundi, la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) organise, du 18 au 20 octobre 2023, un atelier d’échange d’expériences entre les Sociétés Nationales (SN) de la Croix-Rouge du Cluster FICR de Kinshasa. Ce cluster regroupe les SNs du Burundi, de la République Démocratique du Congo, du Congo et le Rwanda.
Mme Mercy Laker, cheffe de délégation dudit cluster prône, dans son allocution, le partenariat pour un développement durable. « Nous devons penser au partenariat pour la durabilité des Sociétés Nationales ». Et de souligner : « Quand nous comprenons nos valeurs, nous pouvons négocier des partenariats qui sont bénéfiques ; « gagnant-gagnant ». Selon elle, la mise en œuvre des activités des Sociétés Nationales est sujet de financement de la part des bailleurs. Ce que Mme Mercy appelle « relations transactionnelles ». Elle veut que la situation change pour passer du transactionnel au partenariat durable.
La détermination pourra conduire à ce principe en mettant en œuvre les recommandations de la conférence de Brazzaville d’octobre 2022. M. Anselme Katiyungurunza, Secrétaire Général de la Croix Rouge du Burundi a indiqué qu’il faut domestiquer, assimiler les actions clés qui y ont été formulées.
Mme Christine Ntahe, présidente de la Croix-Rouge du Burundi abonde dans le même sens. Elle évoque les engagements pour les quatre prochaines années des Sociétés Nationales africaines adoptés lors de la Conférence Pan Africaine tenue en septembre 2023 à Nairobi. « Il est important de savoir d’où nous venons, où nous sommes et où nous voulons aller », a-t-elle insisté. Elle a fait observer que toutes les SN veulent développer et diversifier des partenariats stratégiques en faveur de la localisation de l’aide ». Selon elle, une attention particulière doit être observée. Il faut se rassurer que toute Société Nationale a initié et développé un comité de gestion des risques institutionnels
Christine Ntahe se veut rassurante : « Nous sommes convaincus que le respect des obligations statutaires est primordial pour toute Société Nationale impliquée dans le travail humanitaire car il garantit la transparence et l’intégrité financière. Ce qui est essentiel pour créer, maintenir la confiance et la crédibilité auprès des parties prenantes, aux donateurs et aux communautés ». Elle se réjouit que la FICR comprend que le développement organisationnel des Sociétés Nationales constitue un préalable. Pour elle, cela devra s’accompagner d’actions concrètes pour avoir des Branches suffisamment fortes et engagées pour faire de l’agenda relatif à la localisation de l’aide une réalité dans chacune des Sociétés Nationales. Le thème retenu pour cet atelier est » Des partenariats stratégiques pour un développement durable des Sociétés Nationales ».
