Les rapports sur la mobilité des ressources humaines de la santé transmis par les Bureaux Provinciaux de la santé montrent que les départs à la retraite, les décès, mutations, recrutement, les mises en disponibilité… sont les raisons qui font qu’il y ait disparité dans la répartition voire carence du personnel de santé.
C’est dans ce cadre que le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA en collaboration avec la Croix-Rouge du Burundi et en partenariat avec la Croix-Rouge Française à travers le Projet « AMAGARA YACU », avec l’appui financier de l’Agence Français de Développement a organisé ce jeudi 18 janvier 2024 un atelier de mise en place officielle d’un comité de pilotage de la cartographie des ressources humaines en santé au Burundi.
Le Secrétaire Permanant au Ministère de la Santé Publique, Dr NIJIMBERE Olivier, a précisé que ce comité a pour mission de coordonner et orienter le processus de la réalisation de la 3ème édition de la cartographie des ressources humaines en sante dès le début jusqu’à la production du rapport. Il a ajouté que « cette cartographie permettra d’avoir des données de qualité en termes de disponibilité des ressources humaines et des compétences pour que nous puissions à la fin élaborer un plan de développement des Ressources Humaines de Santé qui tient compte des besoins réels sur terrain ». Le secrétaire permanent a remercié la République Française, la Croix-Rouge Française, la Croix-Rouge du Burundi et les autres organisations qui agissent en consortium (AMREF, Fondation Mérieux) pour l’appui apporté au Gouvernement du Burundi dans le domaine de la santé.
Les participants à l’atelier ont défini les missions du comité de pilotage ainsi que celles du comité technique et ont validé la feuille de route. Le projet « AMAGARA YACU » touche aussi la formation initiale et à la surveillance épidémiologique au laboratoire de référence nationale de santé publique à l’INSP appui au personnel de santé des provinces de Ngozi et Muramvya dans la formation continue. Le projet appuie également dans l’amélioration du système National de transfusion sanguine.
C’est un projet qui s’étend sur une période de trois ans avec une enveloppe de 10 millions d’euros.