Des maladies diarrhéiques aux allures épidémiques

Depuis des années, le Choléra sévit d’une manière quasi cyclique dans certaines parties du pays surtout la zone riveraine du Lac Tanganyika depuis la rivière Ruhwa à l’Ouest du pays jusqu’à la rivière Maragarazi. Par son exposition répétitive à la recrudescence des maladies liées aux mauvaises pratiques hygiéniques comme les maladies diarrhéiques par exemple, cette zone a été surnommée «  zone de la ceinture Choléra ». L’éradication de ces maladies a été jusque-là un défi majeur parce que toutes les mesures qui ont été prises n’ont servi qu’à la mitigation pure et simple.

La Croix-Rouge du Burundi, étant une organisation humanitaire dont la mission est d’alléger la souffrance humaine dans toutes ses natures, mène des actions de prévention de ces maladies en dotant ces zones de sources d’eau aménagées. A titre exemplatif, des sources d’eau potable ont été aménagées à Kagwema en province Bubanza et en Commune Nyanza-Lac de la province Makamba.

En 2016, et à l’aube de la saison des pluies, des cas de choléra étaient enregistrés dans la ceinture dite choléra si bien que le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida a reconnu et déclaré l’épidémie. A cette époque, l’épidémie a été maîtrisée quoique laissant derrière elle des cas de décès dans Kabezi notamment.

En cette année 2017, presqu’au même moment que l’année dernière, des maladies diarrhéiques surgissent, toujours dans la ceinture choléra. Les provinces Bubanza et Makamba en sont les premières victimes. Quand bien même ne sachant pas encore s’il s’agit de l’épidémie de choléra, des centres de traitement de ces maladies diarrhéiques ont été aménagé et sont tenus par les volontaires de la Croix-Rouge du Burundi. La Société Nationale bénéficie de la collaboration des autorités sanitaires et d’autres partenaires du domaine médical.

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