Les thématiques d’intégrité, de transparence et de redevabilité étaient à l’honneur les 03 et 04 juin. Les leaders provinciaux de la Croix-Rouge du Burundi se sont, en effet, rencontrés pour en parler, dans un atelier, autour des dirigeants de la Société Nationale. Ces thématiques ont été développées par le Conseiller en charge de l’intégrité, redevabilité, audit et gestion des risques au Comité National, prof. Siméon Barumwete.
A l’issue de cet atelier, la présidente de la Croix-Rouge du Burundi, Madame Christine Ntahe a indiqué que la réunion a permis de montrer la voie à suivre pour promouvoir la culture d’intégrité, redevabilité et la transparence. Et le Secrétaire Général de la Croix-Rouge du Burundi, Anselme Katiyunguruza de marteler que le concept d’Intégrité constitue une grande préoccupation de tout le Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge. « L’intégrité permet de gagner la confiance dans la communauté et ainsi on pourra avancer ». Après avoir gagné la confiance et être intègre, on doit aussi être redevable envers ses partenaires et tout cela dans la transparence. « Ce n’est pas facile de rendre compte car on doit faire quelque chose, le faire bien tout en respectant les consignes » a précisé le Secrétaire Général de la Croix-Rouge du Burundi.
Pour s’imprégner des trois concepts dont l’intégrité, la transparence et la redevabilité, le conseiller en charge de l’éthique, la redevabilité, la transparence et l’intégrité, Siméon BARUMWETE a d’abord rappelé que depuis 2006, la Croix-Rouge du Burundi a fait une avancée significative et pour se développer davantage, la direction de la Société Nationale a procédé à une restructuration de ses structures. Pour mieux progresser, l’intégrité doit être le leitmotiv de tout membre de la gouvernance. D’où, il a interpellé à « Changer de Paradigme » pour que la Croix-Rouge du Burundi reste bien forte. « Ayons le courage de changer le cours des choses. De la sorte, nous serons capables de fonctionner dans l’autonomie » a souligné le Secrétaire Général de la CRB, Anselme Katiyunguruza. Après avoir relevé les obstacles qui peuvent les emmener à faillir aux trois concepts, les participants ont dégagé les voies de sortie notamment la promotion de la collaboration entre l’exécutif et la gouvernance. Engagement pris par les participants pour encore mieux faire afin de mieux avancer.
