Le deuxième jour de l’atelier d’échange d’expériences entre les Sociétés Nationales du cluster de Kinshasa a été marqué par différentes présentations en rapport avec la gestion quotidienne de ces organisations. La gestion des risques institutionnels est l’un des thèmes développés. Professeur Siméon BARUMWETE, conseiller au Comité Exécutif de la Croix-Rouge du Burundi en charge de la gestion des risques institutionnels invite les Sociétés Nationales (SN) à adopter cette approche. Il explique que ce système de gestion et de prévention du risque institutionnel (GRI) est conçu pour permettre à une SN d’être prospective et de prévenir les effets des incertitudes sur les objectifs.
Selon lui, le but ultime de la prévention et de la gestion des risques institutionnels est de garantir des décisions prospectives et tenant compte des risquesà tous les niveaux de la SN, maximisant ainsi les gains tout en évitant les pertes inutiles. Bon nombre de risques sont possibles si les SNs ne restent pas attentives. Ces risques sont de plusieurs ordres : risque en matière de conformité, risques externes, risques financiers, risques de gouvernance, risques liés aux technologies de l’information, risques d’atteinte à la réputation, risques stratégiques, risques liés à l’exécution des programmes, etc. Il a évoqué au moins 5 exigences pour faciliter les SNs à prévenir et gérer les risques institutionnels. Il s’agit de la participation, l’orientation, l’intégrité, la transparence et la redevabilité.
Les SNs sont appelées à s’inscrire à l’école de la gestion des risques institutionnels pour ne pas être désagréablement surprises.

D’autres thèmes développés consistaient à l’approche Village Modèle, le processus transformationnel des SNs et la mobilisation des ressources pour le développement des Branches, les Systèmes de Redevabilité de la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant, …