Au cours de la semaine du 11 au 15 Juillet 2022, la Croix-Rouge du Burundi (CICR) en collaboration avec le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a organisé des rencontres avec les autorités provinciales des provinces de Cankuzo, Karusi et Kirundo. Ces rencontres appelées « cafés d’amitié » visent la consolidation des bonnes relations entre la Croix-Rouge du Burundi et les pouvoirs publics. Les participants étaient essentiellement les administrateurs communaux, les représentants de la force de défense et de sécurité, la justice, les confessions religieuses, les agents de santé et ceux du secteur de l’éducation et les autres intervenants dans le développement communautaire.
Sous la houlette du gouverneur ou du représentant, les participants ont été informés sur les origines de la Croix-Rouge et son mode opératoire au Burundi, la protection de l’emblème Croix-Rouge, le mandat et mission du CICR et bien d’autres sujets. Le Gouverneur de la Province Cankuzo, M. BANYIYEZAKO Boniface a remercié la Croix-Rouge du Burundi pour avoir pensé à réunir les autorités publiques pour leur parler de la façon dont elle opère dans le domaine humanitaire. « Cela nous aide à comprendre comment nous allons continuer à mieux collaborer », a indiqué le gouverneur de la province Cankuzo M. Banyiyezako Boniface.
Le Secrétaire Général de la Croix-Rouge du Burundi Anselme KATIYUNGURUZA a fait savoir que la Croix-Rouge n’est pas une organisation qui est limitée dans le temps car elle a été créée par les Etats. Tant que les Etats existent, la Croix-Rouge continuera aussi à exister. La CRB est donc auxiliaire des pouvoirs publics et est présente sur tout le territoire national à travers le réseau des 600 mille volontaires qui sont à l’œuvre pour alléger les souffrances des plus vulnérables. Ces volontaires ont besoin de travailler dans la tranquillité et sécurité. C’est dans cet ordre d’idée que le Directeur des Relations Publiques, Etienne NDIKURIYO a indiqué qu’une nouvelle loi sur la protection de l’emblème de la Croix-Rouge, la seule arme de protection du volontaire est plus qu’une nécessité.
Etienne NDIKURIYO, a précisé que « Nos volontaires ne sont pas du tout bien protégés tant que la nouvelle loi qui les protège n’est pas encore adoptée. » Etienne NDIKURIYO a renchéri en disant que la Croix-Rouge organise de telles rencontres pour appeler l’administration locale à contribuer à l’approche « ménage modèle » initiée par la Croix-Rouge du Burundi.
Dieudonné HAKIZIMANA, du CICR, a rappelé les grands domaines d’intervention du CICR au Burundi et les domaines de collaboration avec la Croix-Rouge du Burundi. M. HAKIZIMANA est largement revenu sur l’importance de disposer d’une nouvelle loi sur l’usage de l’emblème. Et d’indiquer que des cadres d’échanges ont été initiés et se poursuivent notamment avec les parlementaires. Il a enfin fait savoir que le CICR apporte une contribution dans la vulgarisation du Droit International Humanitaire (DIH) auprès des corps de défense et de sécurité notamment pour des contingents prêts à être déployés dans des missions de maintien de la paix.
