Une gestion multisectorielle de la sécurité publique pour une réduction des accidents de roulage.

Au Burundi comme sur le continent africain tout entier, nous célébrons la Semaine Africaine de la Sécurité Routière et Journée Mondiale du Souvenir des Victimes des Accidents de la Route sous le thème : « Le rôle des premiers soins dans la gestion des accidents de la route ».



La Croix-Rouge du Burundi est déjà engagée dans le domaine de la sécurité routière. Elle s’emploie, entre autres, à mobiliser les décideurs et responsables politiques, à sensibiliser les jeunes et la population dans son ensemble, ainsi qu’à fournir des services de premiers secours. Ces activités font partie de son mandat consistant à atténuer les souffrances humaines, en particulier parmi les personnes les plus vulnérables qui constituent la majorité des victimes de la route. Afin de donner l’importance non mesurée des Premiers secours, la Croix-Rouge du Burundi a décidé de mettre sur pied un service qui ne s’occupe que des premiers secours dont leurs actions se focalisent beaucoup plus sur la préparation, la prévention et la réponse aux urgences. Et, c’est là où tous les besoins en matière de formation aux gestes qui sauvent ou de couvertures sanitaires sont exprimées. Par ailleurs, une ligne verte 109 est ouverte 24h/24h où une multitude d’alertes est donnée chaque jour provenant de tous les coins et recoins du pays demandant le secours pour les accidents de la route.

Pour rappel, il y a un protocole d’accord qui est le fruit de l’Accord-Cadre de Partenariat entre le Gouvernement de la République du Burundi et la Croix-Rouge du Burundi signé le 19/9/2014 dans lequel est décrit dans son article 10 que : « Dans le cadre de ses compétences reconnues à la Croix-Rouge du Burundi en matière de Premiers secours, le Gouvernement du Burundi s’engage pour la formation obligatoire en ce domaine des conducteurs de transport en commun, les véhicules utilitaires ainsi que dans les entreprises dont l’effectif du personnel est supérieur ou égal à 50 employés. Le Gouvernement s’emploiera à faire respecter la présence d’une trousse de secours dans tous les véhicules et les entreprises ». 



En vue d’améliorer la sécurité routière, il faut avoir conscience de la gravité des traumatismes liés aux accidents de la route qui représentent un problème de santé publique majeur, mais trop négligé et le sort qui en est soit le décès ou le handicap physique parfois incorrigible même.  Il est urgent d’agir afin d’en limiter la mortalité croissante et modifier impérativement les comportements des usagers de manière à ce que la route soit perçue non pas comme un champ de bataille, mais comme un espace public commun. Ceci pourrait passer aussi par la revue des infrastructures routières existantes. Ce choix doit occuper nos esprits individuellement et collectivement.

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